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L'excellent site "la boîte à sorties" culturelles nous offre sur un plateau lucide un article qui nous épingle et nous fait mal pour mieux nous ressaisir et nous faire prendre conscience de notre chance d'être en vie. Comment la réussir cette vie, notre vie? A chacun-e de méditer bien sûr. Pour ma part, je dirai : soyons toujours curieux pour nous nourrir, nous faire grandir en restant conscient de qui nous sommes, du chemin parcouru et à parcourir en sachant s'émerveiller sans candeur d'une chance. Laquelle? Celle de vivre. Vivre en étant soi et avec l'Autre en donnant et en recevant. Partout. Sur tout. Et en se ressourçant aussi my God! dans sa propre et inévitable et si régénérante solitude qui nous fait toujours sentir que sans conscience de Soi et sans l'Autre...et l'essence indicible de ce qu'est la vie - ce qui nous relie - ; on n'est rien, on est "mort en vie". Vivez. Vivons. Apprenons encore et encore à être au plus proche de notre noyau dur car alors nous serons des électrons libres non sauvages mais conscients. Une piste? Etre humain. Etre humaniste. Une piste.

Séquence musicale aujourd'hui, une musique que j'aime parmi tant d'autres. L'artiste découvert par beaucoup via l'émission Tararata, Robert Francis, chanteur américain monstrueux de talent, au passé assez costaud nous livre ici sa voix à l'instinct et à fond. Cet artiste est un vrai puma blessé et il touche en plein mille. Cliquez ici pour visionner son clip vidéo. Artiste à suivre pour sa capacité à se donner. Et si fort. Clap.

J'ai publié il y a quelques temps sur Viadéo.com le condensé d'une réflexion qui me tient à coeur tout particulièrement. La voici ci-dessous : "Une réflexion un brin provoc pour un électrochoc salvateur". A lire, relire voire à diffuser.

L'ANDRHDT, Association Nationale des Directeurs des RH des Territoires, joue bel et bien son rôle. Elle a fait appel à C.Laval pour animer et proposer une formation intitulée : "Intégrer la reconnaissance non monétaire dans votre plan prévention du stress au travail". Cette formation s'est déroulée à Paris, le mardi 9 mars 2010. Je vous invite à lire la plaquette ci-dessous qui présente une introduction alléchante. Je suis, comment dire, non pas étonnée du succès des idées de C.Laval et pas non plus appréhendant l'effet de mode dont il pourrait bénéficier actuellement. Je suis juste tout simplement encore plus convaincue que la voie ainsi ouverte est à suivre. Fermement. Car prometteuse. Et pas utopiste. Je ne pense pas avoir eu du flair avant d'autres en ayant repéré cet expert RH. Je suis en quelque sorte bien davantage une professionnelle qui a fait siennes les idées avancées car correspondant en tout point de vue à mes 20 ans de retour d'expériences professionnelles, témoignages reçus, observation participante sur le terrain, lectures, rencontres physiques et intellectuelles ou artistiques. Oui. Je crois en cette voie. Et j'ose affirmer que si hélas! ces idées étaient détournées par impératif stratégique de haute sphère, les rendant par là -même totalement vidées de leur sens et impact, devenant alors absolument inefficaces ou si elles étaient mal interprétées car étiquetées trop "utopistes" ou encore répondant à un énième effet de mode et donc lassant les pôles de décision...alors rien n'aura été compris. Et le devenir de l'organisation serait réduit à un sur-place sclérosant, inerte, amorphe. Je le redis : l'avenir de l'organisation passe par une indispensable articulation entre le collectif et l'individuel, bien distincts par ailleurs, pouvant, et se devant même d'avoir des intérêts & objectifs convergents. C. Laval, et moi avec...quelque part, comme d'autres, savons que le pilier pécunier ne suffit plus et que le pilier "reconnaissance informelle" traduction "soyons +, donnons +, recevons + pour faire + ensemble et être +++ chacun-e" est une des voies à privilégier tant pour les entreprises, la société que les gens. Pensons humanistes. Oui. Osons.

Selon Christophe Laval, la reconnaissance au travail est un élément clé de l'identité et de la santé des personnes, ainsi que de la croissance, de la transformation et de la performance économique. Il s'agit d'une forte demande des salariés et le manque de reconnaissance est le deuxième facteur, après la surcharge de travail, cité comme cause de détresse, selon une étude réalisée par l'Université de Laval au Québec. Pourtant "la reconnaissance ne fait pas encore partie de l'ADN des entreprises". La culture du contrôle et de la sanction prédomine encore. Comme le dit très justement un DRH, "la reconnaissance, c'est l'accusé de réception dont nous avons tous besoin pour continuer à envoyer nos messages". Découvrez ci-dessous un entretien réalisé récemment avec cet auteur, éminent expert RH et ex-dirigeant d'entreprises du CAC 40. Ses idées sont novatrices et d'autant plus crédibles qu'elles s'appuient sur son expérience terrain d'envergure et de nombreuses enquêtes, totalisant à elles seules 1.5 millions de salariés. Ce ne sont vraiment pas des paroles en l'air mais bel et bien dans l'air du temps. Je mets souvent en avant ses réflexions car elles sont à mes yeux, et pour un nombre sans cesse grandissant de managers, dirigeants, coachs et experts, les seules qui peuvent vraiment nous permettre de sortir du cercle "crise_climat social déplorable_solutions proposées actuelles sans réel impact". Lisez son livre. Osez faire des "ressources humaines" de votre entreprise, non un fardeau, mais une force de levier profondément puissante et génératrice tant au niveau de la productivité que du bien-être de vos troupes. Osez maintenant. Car demain commence aujourd'hui. Innover, c'est solutionner efficacement ce qui semble être insurmontable.

Ce jour, je ne livre pas de commentaire versus RH. Non. Attention, ici upercut! En cliquant ici, vous visionnerez une vidéo très courte et absolument inédite. Vous y verrez un homme, au visage radieux, sans bras, sans jambes, jouant de la musique et adressant à la face du monde son message. Message fort. Il est tombé. Il en a payé le prix. Il s'est relevé et il a compris. Peut-être sentirez-vous comme moi dans l'expression de son visage, après ses efforts, cette dignité, dans son regard, teintée de lucidité, de fierté légitime et de pudeur exprimant et appelant un amour totalement désintéressé. Homme tronc oui. Et l'essentiel de l'homme avant tout, surtout? Son témoignage n'est ni glauque ni appelant la pitié : il vous émouvera quasi à coup sûr et il vous rendra conscient. Sans emphase et en un mot, oui, vous allez, je crois, apprécier encore plus la vie et notre condition humaine. Visionnez ce film en cliquant ici.

Nouvelle qui fait du bruit et qui étonne : selon le baromètre cadremploi et une étude menée rondement par l'ifop en janvier 2010, 66% des cadres seraient confiants dans l'avenir de leur poste. Tout en étant pleinement conscients des impacts de la crise, voire impactés eux-mêmes et tout aussi pessimistes sur l'avenir incertain du monde professionnel en général. Quoi? Comment? Pourquoi? En fait, selon l'analyse faite par l'auteur de l'article publié ci-dessous , l'hypothèse pas jolie jolie expliquant cet optimisme contradictoire serait que 1/ les cadres fonctionneraient "en mode égo_égo et mon égo je t'aime, je suis le plus fort et 2/ je me fiche royalement des autres traduction 3/ je fais l'autruche et je me gère comme un parfait warrior sans scrupule". Et voilà! Blindés, il sont. Se croyant omniscients et surpuissants, voire se dopant de pilules bleues en cachette, c'est le chacun pour soi. Le stress en entreprise? Et puis après? Ce sont les autres, pas moi, qui en souffriraient se disent-ils. Hélas! Ils en souffrent en fait déjà. En faisant du déni de réalité sur leur propre situation pro et sur les autres soi-disant "plus faibles". Attention. Ces warriors sont d'autant plus vulnérables car se croyant invincibles. Miser sur une confiance aveugle car euphorisante en ces troupes de cadres en béton faussement armé pour qu'ils soient la locomotive de l'entreprise, non. Rester vigilants et agir pour leur apprendre qu'ils risquent de clasher frontalement contre un mur insoupçonné, cad l'échec, inconnu chez eux et rendant tout rebond impossible alors ensuite après, oui. Ces statistiques sont des chiffres, manipulables et interprétables. Sachons anticiper pour mieux gérer le présent comme l'avenir de ces cadres qui sont via cet optimisme affiché aux dents longues si incohérent un indicateur de plus qui clignote sur l'urgence d'une réflexion globale sur un modèle d'organisation qui enfin, ne laissera personne, à plus ou moins court terme, sur le bord de la route. Action!

Comment est perçu le monde du travail des parents par leurs enfants en âge d'en avoir une image assez claire, ici les adolescents? Le Baromètre 2009 de la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale a mis l’accent sur le regard des adolescents sur le monde du travail. Deux tiers des 500 jeunes interrogés qualifient le travail de leurs parents stressant, fatigant, voire très dur ! Cette génération et ceux qui rentrent tout juste ou qui sont depuis quelques années entrés dans la vie active ne veulent pas de cette vie-là, de ce travail-là. Leurs parents non plus. Je parle de prise de conscience des dirigeants et d'une (r)évolution de l'organisation, culturellement attendue car historiquement inscrite, oui, attendue par beaucoup, par l'immense majorité. Par quoi commencer qui ne soit pas un pansement urgo? Pour préparer l'avenir en pensant/pansant le présent, le mot urgence n'est plus approprié. Il devient indispensable d'agir maintenant et pas n'importe comment. Sinon, la France va imploser ou se révolter avec un tel fracas que prévenir et guérir les risques psychosociaux dans l'entreprise seront devenus des axes certes majeurs et encore possibles mais arrivant trop tard. Action!

La grenade du stress a éclaté. Et son cortège d'actions_vitrines : pourquoi seules les entreprises de + de 1000 salariés devraient-elles pointer leur curseur sur lui; et toutes les autres alors? Celles où travaillent la majorité de la population active? Bref. C'est déjà un pas. Mais restons bien plantés et avec les idées claires car "pour combattre ces maux, la bataille fait rage. D'un côté, les adeptes de la gestion individuelle du stress veulent développer la capacité de chaque salarié à faire face. Pour eux, le mal-être émane de situations individuelles. De l'autre, les partisans des transformations organisationnelles estiment que l'entreprise doit réduire les contraintes pour ses collaborateurs. A leurs yeux, le risque est collectif et prend sa source dans l'organisation du travail." Faut-il trancher nécessairement? Oui et non. Il me semble nécessaire d'attaquer le problème à sa source via une approche collective versus revoir l'organisation et sa stratégie et aussi; versus gestion individualisée car chaque salarié-e est impacté-e plus ou moins directement et fortement car toujours subjectivement par ce paradigme extérieur bien concret auquel il se trouve confronté : son environnement de travail au sens large. Tout est donc encore une fois lié et relié. Ne gaspillons pas notre énergie dans ces querelles d'approche aux enjeux dépassant sans doute aussi le "purement théorique" et tendons vers un dispositif de diagnostic certes affiné mais aussi transversal pour apporter un mode résolutoire complet prenant l'ensemble des paramètres en compte. Je sens que vous êtes d'accord. Continuons, voulez vous?! Oui!