Je publie ci-dessous un excellent article du quotidien devenu incontournable, le journal Le Monde, incontournable par sa neutralité et par sa prise de recul théorique. Cet article donne la parole à des experts pour mieux comprendre comment l'entreprise d'aujourd'hui n'est plus adaptée et vers quel type de modèle d'entreprise doit-on tendre.Selon eux, les entreprises ont un rôle crucial à jouer dans notre société et pas qu'économiquement. En effet, elles représentent les plus grandes organisations collectives de transformation et de création de valeurs économiques et sociales, influençant la vie de millions d'individus. Aujourd'hui, la régulation de la gouvernance de ces organisations par le seul droit des sociétés, qui ne détermine que les relations et pouvoirs des associés actionnaires, ne reflète plus leur réalité complexe.En lieu et place, des chercheurs en gestion proposent le statut d'"entreprise de progrès collectif". Pour eux, "les crises actuelles de l'entreprise ne doivent pas être imputées au "capitalisme" ou au "libéralisme", mais plutôt à l'absence de modèle de l'entreprise. Les sociétés anonymes sont des inventions de la pratique, légitimes (...) et très efficaces. Mais cela ne permet pas d'avancer qu'elles constituent le seul modèle de l'entreprise. J'en propose un autre, fondé sur de nouvelles pratiques managériales basées sur la reconnaissance non monétaire, faisant du rapport entreprises/salariés un rapport gagnants/gagnants.
Je publie ci-dessous un excellent article du quotidien devenu incontournable, le journal Le Monde, incontournable par sa neutralité et par sa prise de recul théorique. Cet article donne la parole à des experts pour mieux comprendre comment l'entreprise d'aujourd'hui n'est plus adaptée et vers quel type de modèle d'entreprise doit-on tendre.Selon eux, les entreprises ont un rôle crucial à jouer dans notre société et pas qu'économiquement. En effet, elles représentent les plus grandes organisations collectives de transformation et de création de valeurs économiques et sociales, influençant la vie de millions d'individus. Aujourd'hui, la régulation de la gouvernance de ces organisations par le seul droit des sociétés, qui ne détermine que les relations et pouvoirs des associés actionnaires, ne reflète plus leur réalité complexe.En lieu et place, des chercheurs en gestion proposent le statut d'"entreprise de progrès collectif". Pour eux, "les crises actuelles de l'entreprise ne doivent pas être imputées au "capitalisme" ou au "libéralisme", mais plutôt à l'absence de modèle de l'entreprise. Les sociétés anonymes sont des inventions de la pratique, légitimes (...) et très efficaces. Mais cela ne permet pas d'avancer qu'elles constituent le seul modèle de l'entreprise. J'en propose un autre, fondé sur de nouvelles pratiques managériales basées sur la reconnaissance non monétaire, faisant du rapport entreprises/salariés un rapport gagnants/gagnants.