Couple d'amoureux - Rue Legendre - Novembre 2011
Le film Little Big Man de Arthur Penn dénonçant le génocide des indiens par les colons sous prétexte d'idéologie culturelle supérieure pourrait bien être d'actualité en 2013. L'extrême droite avec à sa tête Marine le Pen tentent en vain en France de polisser l'image du Front national en récusant le mot "extrême"quitte à mener des procès perdus d'avance. La pirouette syntaxique est d'autant plus dangereuse pour la démocratie car le Fn veut ainsi s'octroyer un statut de parti dit politiquement correct auprès de l'opinion publique.
Les preuves et arguments historiques sont innombrables et irréfutables pour affirmer que, de la création de ce parti jusqu'à nos jours, leurs fondamentaux de base sont et resteront xénophobes, antisémites, populistes et profondément démagogues, tous contraires aux principes les plus élémentaires de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.
Little Big Man sorti en salles en 1970 dénonce en 2013 autant la discrimination que fait le Fn à l'encontre de communautés ethniques que la stigmatisation caricaturale des deux grands partis politiques en France dits modérés que sont l'UMP et le PS. Little Big Man dénonce aussi la manière sournoise dont le Fn laboure à son profit la détresse de classes sociales désorientées et précaires.
Qui n'a pas été bouleversé par Dustin Hoffmann jouant le rôle d'un blanc adopté par un tribu cheyenne massacrée par les colons puis adopté ensuite une seconde fois par un couple de blancs ? Il refusera sans cesse de choisir entre ses deux familles d'adoption, rejetant le manichéisme de ce choix absurde.
Pourquoi parler d'un choix absurde ? Tout simplement car la pensée binaire du vrai/faux, du oui/non, du blanc/noir, de soi/l'autre est à l'origine des maux les plus terribles de l'Histoire Humaine. La pensée binaire offre deux seules et uniques réponses alors que la vie recèle de réponses multiples en tout et pour chacun(e) diverses.
Trouver sa voie dans l'existence comme savoir à quel parti politique donner sa voix trouve une guidance dans un cheminement singulier pour chacun(e) d'entre nous. Un cheminement parsemé d'obstacles, de rencontres magnifiques, de joies, de doutes, d'encouragements, de choix, d'engagements qui tous ponctuent notre histoire individuelle.
La pensée binaire n'a aucune place dans notre dédale existentiel : tout y est nuances, tout y résonne d'une façon toute personnelle pour chacun(e). Chaque individu perçoit, pense, panse. Chaque individu perçoit l'autre, le pense, le panse. Peu importe l'ordre. Tout s'alterne sans cesse. Ce qui fait de l'être humain sa profonde singularité, ce sont son libre arbitre et son altruisme par nature éclairés et par là même profondément anti Front national.
J'ai réalisé en Décembre 2010 une vidéo intitulée " Se panser et se penser" pour tenter de faire prendre conscience de la nécessité urgente à être en bienveillance lucide avec soi comme avec l'autre.
Mes photographies noir et blanc sont toujours guidées par une approche humaniste non chimérique mais ajustée au réel et donc réaliste.
Ce n'est pas ici par volonté farouche de faire preuve d'optimisme aveuglé et/ou aveuglant mais au contraire par volonté profonde d'asseoir ma vision humaniste consciemment étayée par de nombreux autres experts, souvent éminents, de tous genres, et dans tous les domaines étudiant les systèmes socio économiques impactant par là-même la vie en société.
Pour résumer, je tente de donner à voir le verre non pas à moitié vide mais à moitié plein. Quand les situations sont crispées, on trouve alors d'autant plus "solutionnant" l'apport efficace d'un tel regard qui, toujours ou presque, s'est vu légitimé car puissamment efficient.
Parti pris, ici ? Oui. Et non. L'expérience, et la mienne n'est pas isolée, loin de là, a démontré combien les plus grands sportifs, pour ne citer qu'eux, relèvent leurs défis avec brio quand ils sont dans une telle attitude constructive.
Le mental fait la différence dit-on. Oui, c'est vrai. Mais pas que. On a toutes et tous besoin d'entraide, de solidarité, de réconfort, d'amour pour avancer et faire que ce mental fasse la différence. Se panser pour se penser ferait-il au final la différence ?
Oui.
Il semble indispensable aujourd'hui de se panser soi pour pouvoir ensuite se penser, et simultanément de savoir, pouvoir et oser panser les autres pour bien les penser. La bienveillance pragmatique fait son come back.
Pour conclure, un constat me vient, à méditer, si nous souhaitons avancer : le sens est pluriel au gré des individus et des enjeux organisationnels. Sachons trouver celui qui les réunit afin de pouvoir agir efficacement grâce à ce levier d'action optimal.
L'humanisme est une piste. Peut-être bien la seule car nous sommes tous des êtres humains.
Et si on se pansait pour se penser mieux ?
Ce n'est pas ici par volonté farouche de faire preuve d'optimisme aveuglé et/ou aveuglant mais au contraire par volonté profonde d'asseoir ma vision humaniste consciemment étayée par de nombreux autres experts, souvent éminents, de tous genres, et dans tous les domaines étudiant les systèmes socio économiques impactant par là-même la vie en société.
Pour résumer, je tente de donner à voir le verre non pas à moitié vide mais à moitié plein. Quand les situations sont crispées, on trouve alors d'autant plus "solutionnant" l'apport efficace d'un tel regard qui, toujours ou presque, s'est vu légitimé car puissamment efficient.
Parti pris, ici ? Oui. Et non. L'expérience, et la mienne n'est pas isolée, loin de là, a démontré combien les plus grands sportifs, pour ne citer qu'eux, relèvent leurs défis avec brio quand ils sont dans une telle attitude constructive.
Le mental fait la différence dit-on. Oui, c'est vrai. Mais pas que. On a toutes et tous besoin d'entraide, de solidarité, de réconfort, d'amour pour avancer et faire que ce mental fasse la différence. Se panser pour se penser ferait-il au final la différence ?
Oui.
Il semble indispensable aujourd'hui de se panser soi pour pouvoir ensuite se penser, et simultanément de savoir, pouvoir et oser panser les autres pour bien les penser. La bienveillance pragmatique fait son come back.
Pour conclure, un constat me vient, à méditer, si nous souhaitons avancer : le sens est pluriel au gré des individus et des enjeux organisationnels. Sachons trouver celui qui les réunit afin de pouvoir agir efficacement grâce à ce levier d'action optimal.
L'humanisme est une piste. Peut-être bien la seule car nous sommes tous des êtres humains.
Et si on se pansait pour se penser mieux ?
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