L'entreprise et la société représentent deux systèmes organisationnels complexes et parfois par trop lies entre eux: trop imbriqués sont-ils même dans certains cas. Cet avalement de l'un par l'autre peut légitimement étouffer toute possibilité de créer une dynamique, une énergie qui permet justement de maintenir ces deux systèmes en vie. J'ai posté sur Viadéo.com un article qui alimente cette réflexion. Le voici ci-après. Bonne lecture!



Faire bouger l'entreprise fait bouger la société, et réciproquement.







Bonjour,

L'entreprise, par l'impact des valeurs collectives qu'elle véhicule peut soit conditionner l'individu, soit le libérer.

L'entreprise est un système organisationnel imbriqué dans le système social: la société.

Toucher à l'un fait évoluer l'autre; et réciproquement.

L'entreprise est le plus influent système de régulation et de transformation des valeurs de millions d'individus : comment la rendre en phase avec les attentes de l'opinion ?

Le titre de mon article vous laisse sans doute dubitatif ou songeur mais surtout il éveille votre attention et ceci est voulu.

Donc lisez le avec soin, sourires.

Je retranscris ci-dessous un article que j'ai écrit sur le débat que j'ai initié "Nous sommes tous des gens ordinaires et uniques. Osons enfin être!", débat qui a pu voir le jour grâce aux appuis inconditionnels des fabuleux humanistes Olivier Luisetti et Jean-Pascal Morel.


Nous pouvons faire des choses extraordinaires en nous rassemblant pour faire émerger un nouveau rapport au système: conquérir ensemble le pouvoir afin de le faire évoluer, et dans le bon sens.

Et ce, sans mièvrerie ni vision utopiste ni récupération politique mais simplement avec réalisme, indignation devant des faits objectivement constatés partout, et avec toujours une indispensable & salvatrice prise de recul.

C'est donc en quelque sorte ici un véritable appel pour un vrai changement sociétal.

J'ajoute que je ne suis ni récupérée ni récupérable politiquement. Ma liberté est un fait absolu.

J'insiste avec beaucoup de force sur ces deux phrases, relisez les si besoin, merci:)

Lorsque qu'il y a abus voire manipulation ou désinformation, et le mot est faible, les citoyens se doivent d'être informés.

C'est ici le sens profond de cet article.

A lire la tête froide, sans parti pris à priori mais avec un vrai discernement.

Cet article est une réponse à une personne ordinaire et unique, comme vous, comme moi, comme nous toutes & tous le sommes, & qui s'adresse donc à tout le monde.

Le voici:

Je vous remercie pour votre témoignage qui ressemble aussi d'ailleurs bel et bien à un cri.

Voire davantage.

C'est un appel.

Et un appel qu'une majorité de l'opinion partage aussi sans doute, mais pas d'une manière totalement consciente.

Appel que l'opinion partagera avec encore plus de vigueur à + ou - court terme.

Et les actions qui iront avec.

Je la cite:

"Cet enfant de 16 ans, SDF, par une nuit de décembre à -7°C, ne voulait pas aller dans un centre d'accueil.

Ces deux seuls compagnons qui lui apportaient un peu de chaleur et d'amour étaient un chien et un chat et dans les centres d'accueil, ils n'acceptent pas les animaux comme vous le savez.

Je suis partie à la rencontre de n'importe qui pour m'aider à aider cet enfant.

Deux policiers m'ont promis d'appeler des secours de leur camion.

Parole parole?

J'ai alors encore insisté et réclamé une boisson chaude pour lui & des couvertures.

J'ai osé interpeller ces policiers pour qu'ils aient un déclic civique.

Les centres n'acceptent toujours pas les animaux.

Ceux qui sont sensibilisés par la détresse des SDF, à savoir, entre autres, les forces de l'ordre qui sont censées protéger Tout Le Monde et non que Le contrôler, sacrée nuance :); mais aussi et surtout la population & les élus locaux, doivent absolument agir & leur mettre - à minima - une caravane sur le trottoir. A mon sens ce n'est pas plus moche que d'avoir un jeune de 16 ans agonisant étendu sur le trottoir en plein Hiver.

C'est un exemple parmi tant d'autres.

Combien de personnes anonymes ont essayé avec leur coeur d'aider l'autre sur le trottoir ou ailleurs ?

Anne, Olivier et tous les autres si vous avez le pouvoir de vous unir pour faire évoluer le système faites le ! Et n'attendez pas plus longtemps."
  
Que répondre?

Tout d'abord, en rassurant.

Et en disant aussi que quasi plus personne n'est dupe de ce qui se passe.

En ajoutant aussi que déjà aujourd'hui, un nombre incroyablement élevé d'individus & de groupes & de collectifs, nombre sans cesse grandissant, travaillent, comme moi & Olivier, à faire évoluer ce système.

Nous savons tous que tout système organisationnel - entreprises privées ou publiques, associations, écoles, universités, groupes collectifs de tous genres, PME, TPE etc - est plus ou moins lié au grand système social: notre société.

Et quasi tous ces systèmes organisationnels ont une vraie latitude d'action pour mener des politiques internes innovantes & visionnaires car ils ont eu "le déclic".

Comment font-ils?

Ils tentent, et avec un succès indéniable à terme, de bâtir la société de demain, sans crise, car ils ont compris que créer de la valeur tant matérielle, que du sens qui permette à leurs équipes de s'accomplir au travail et s'épanouir authentiquement, est la seule issue.

La seule issue pour chaque système au niveau financier, local, national qu’international.

Et la seule issue aussi pour garantir aussi un lien social, trop fragilisé et bousculé depuis 3 ans.

L'entreprise et la société représentent deux systèmes organisationnels complexes, et parfois, ils sont encore par trop lies entre eux: trop imbriqués sont-ils même dans certains cas.

Cet avalement de l'un par l'autre peut légitimement étouffer toute possibilité de créer une dynamique, une énergie qui permet justement de maintenir ces deux systèmes en vie.

Aujourd'hui, quelques entités organisationnelles sont par trop proches de la gouvernance politique actuelle et elles sont donc logiquement étouffées et avalées sans vraie possibilité alors d'être pleinement efficientes.

A terme, elles péricliteront car vidées de leurs forces vitales de réactivité, de propositions ou de contre propositions si logiquement muselées alors que ces dernières sont justement ce qui fait que la vie circule.

Avidement pompées sans scrupules et pantins devenus, elles seront agonisantes et "mourront". Et les gens qui y travaillent avec.

Ces mots forts sont utilisés volontairement.

Par volonté d'un sursaut chez toutes & tous.

Afin de faire réagir ces dites entités organisationnelles/marionnettes qui seront jetées une fois leur rôle joué mais aussi pour susciter en vous qui me lisez une nécessaire réflexion, je vais donc oser, en toute liberté car la libre expression est garante de notre démocratie faire ici quelque chose.

Quoi donc?!

Je publie telle quelle ci-dessous l'interview d'un anonyme qui anime un blog :)

Cet homme est libre d'exprimer son opinion et son blog rencontre une audience hors du commun.

Il agit comme tant & tant d'autres et ils font très efficacement bouger les lignes dans le bon sens, sourire.

Les moyens employés sont de + en + efficaces et de natures très diverses pour faire évoluer notre système vers un avenir auquel chacun-e aspire , bien plus humain & altruiste et tout en étant en phase avec le réel.

Ce blog http://www.Sarkononmerci.fr , créé en 2007, se classe en effet en 7ème position de l'édition "Politique et Société" du Top des Blogs.

Ce Top se base sur deux critères essentiels : l'évolution du nombre de commentaires et de liens entrants sur les 20 derniers billets.

Tenu par Dédélus, le blog ne manque pas une occasion de tacler le président, Nicolas Sarkozy, comme le nom du blog le laisse entendre.

Sur Le Post, Dédalus explique vouloir "contribuer à faire barrage à la catastrophe politique" qu'il voyait arriver en 2007.

Source de l'interview: Le Post, blog du journal indépendant Le Monde.

Voici donc cet interview.

Depuis quand avez-vous ce blog ?

"sarkononmerci.fr est ouvert depuis la campagne présidentielle de 2007, son ouverture correspondant pour moi à la nécessité de contribuer à faire barrage à la catastrophe politique que je voyais alors se profiler."

Que faites-vous dans la vie ?

"Sans profession, homme au foyer et père de trois enfants, je suis censé consacrer une bonne partie de mon temps à l'écriture - activité qui m'a amené à l'internet puis au blogging, ayant eu la bonne idée de concevoir une vitrine virtuelle pour mes méfaits d'auteur : http://www.avoodware.com

Comment choisissez vous les sujets que vous traitez ?

"L'actualité du sarkozysme, et de l'opposition au sarkozysme, est mon métronome - même si la surabondance et la répétition de mes colères me conduisent régulièrement à ressentir une forme d'usure."

Quel est le sujet, abordé sur votre blog ou pas, qui vous a marqué ces derniers mois ?

"Chaque jour je laisse passer des sujets qui pourtant continuent de me tenir à coeur et auraient toute leur place sur ce blog. Le sarkozysme ne cesse de poursuivre son lent et efficace travail de sape, avec une régularité devant laquelle le bloggeur de bonne volonté s'épuise.

Il n'a d'ailleurs qu'à observer les courbes d'évolution de la popularité de Nicolas Sarkozy, que je tiens minutieusement à jour depuis son élection, pour comprendre que de plus en plus de français ont conscience, de manière plus ou moins diffuse, du mal qui leur est fait. L'aventure sarkozyste est un monumental échec, politique, économique et social. Toutes les preuves ont désormais été produites. Pourquoi le répéter encore ?"

Votre blog en 3 mots ?

"Sarkozy Non Merci"

Que vous apporte votre blog dans votre vie professionnelle ?

"Ce blog est pour moi un exécutoire et un outil de citoyenneté. Non seulement il ne m'apporte rien professionnellement, mais il me prends un temps précieux que je consacrerais volontiers à d'autres choses, en particulier, à mon activité d'auteur, l'internet étant particulièrement chronophage."

« Sarko non merci », le titre de ce blog est clair.Pourquoi avoir choisi celui-là?

"Parce qu'il est clair. Parce que j'ai un autre blog sur lequel évoquer tout ce qui me passe par la tête et qui ne concerne pas "le problème Sarkozy".

« Sarkozy je te vois »: on connaît la référence. Cela semble bien résumer votre blog: passer au crible la présidence de N. Sarkozy et le mettre face à ses contradictions?

"Oui. Le sarkozysme réside précisément dans la fatale contradiction qui existe entre un discours politique des plus séduisants, servi par un personnage politique hors norme, d'une efficacité redoutable, et la réalité d'une politique particulièrement violente et cynique.

Déconstruire les artifices du discours sarkozyste me paraissait essentiel en 2007, et le demeure encore aujourd'hui tant que cette politique à rebours est encore largement mise en oeuvre.

Dire « Sarkozy je te vois » c'est donner à entendre que l'oeuvre politique de Nicolas Sarkozy consiste d'abord en une entreprise de dissimulation, de maquillage et de tromperie visant à abuser les électeurs, détourner leurs regards et les duper sur la réalité d'une action politique."

Nicolas Sarkozy est un thème qui, à lui tout seul, fait beaucoup réagir. Y a-t-il certaines thématiques, certains sujets sur le président qui marchent plus que d'autres?

"Je ne sais pas donner une réponse à cette question. Sinon dire qu'un des articles les plus lus de ce blog, et qui l'est encore régulièrement, est aussi un des touts premiers. Datant de janvier 2007, il avait pour titre : 'Sarkozy ou l'injustice fiscale'. De manière générale, tout ce qui touche aux impôts et au pouvoir d'achat semble éveiller l'intérêt des lecteurs de blogs politiques - ou du moins de celui-ci."

Il y a d'autres thèmes qui "marchent" bien?

"Au-delà des buzz ponctuels et répétés du grand théâtre sarkozyste, je note également un intérêt certain pour ce qui touche au traitement réservé aux sans-papiers.
Enfin, nombreux arrivent sur ce blog via une recherche sur l'impopularité de Nicolas Sarkozy - certainement parce que le format graphique que j'ai adopté est bien plus parlant et synthétique que la succession de chiffres dont nous sommes par ailleurs abreuvés."

Vous tapez beaucoup sur Sarkozy... mais au final, quelle est votre vértitable sensibilité politique?

"Je suis avant tout un homme de gauche. Cela me semble dire beaucoup, mais s'il faut être plus précis, je dirais être convaincu que l'existence d'un projet de gauche ambitieux et porteur d'espérance passe aujourd'hui par la prise de conscience que la grille de lecture de l'écologie politique fournit au socialisme le fil conducteur de sa nécessaire mutation."

Vous avez beaucoup parlé du No Sarkozy Day avant la date; finalement, vous n'avez rien fait sur l'événément en lui-même : pourquoi?

"Le sarkozysme, par sa brutalité, tend à faire que chacun subisse, reste dans son coin et baisse la tête.

Toute initiative visant à reconstruire du lien et de la capacité à réagir ensemble me semble en la circonstance bienvenue.

C'est pourquoi j'ai souhaité que mon blog donne tout l'écho possible à cette initiative particulière, et sans m'embarrasser de mes doutes - et notamment sur le choix de la date - quant à la capacité à transformer l'essai.

En raison notamment d'un choix de date peu judicieux - au lendemain même des élections régionales - les relais d'audience nécessaires n'ont pas été trouvés, les mécanismes de la mobilisation ne se sont pas enclenchés et ce fut un échec.

Pour revenir au blog, je me contente de constater que durant toute la période qui a précédé le no-sarkozy-day, chaque billet traitant de ce sujet a suscité un intérêt indiscutable, deux à trois fois plus important qu'à l'ordinaire. A lui seul, le billet "No Sarkozy Day : histoire et pré-histoire" a été lu près de 10 000 fois, il y eut deux à trois fois moins de monde dans les rues de Paris."

Enfin, quel message ultime voulez vous faire passer?

"Mon blog est résolument antisarkozyste mais pas de manière primaire.

J'aimerais qu'il soit lu par ces électeurs des classes populaires qui, abusés, ont choisi de voter Sarkozy en 2007 et en paient aujourd'hui le lourd tribu et qu'ils le lisent en se disant :"On ne m'y reprendra plus".

Si je devais vendre mon blog ce serait pour pas grand chose, car pour une juste cause donc sans prix :). Cqfd."

Source de l'interview: Le Post, blog du journal indépendant Le Monde.

Voilà.

Chacun & chacune est un être humain au coeur résonnant & raisonnant réconcilié.

Une très grande majorité l'est du moins. Alors aidons les autres.

Ayons confiance.

Et continuons à oser être.

Continuons à exercer notre esprit critique qui s'appuie toujours sur notre libre arbitre.

Continuons à exprimer nos émotions.

A exprimer notre colère légitime devant tant d'inhumanité qui nous est imposée, encore aujourd'hui, par des dirigeants sans scrupule.

Et aussi à exprimer nos espoirs et nos joies de voir naitre un nouveau rapport au système.

Les exprimer oui, bien sûr.

Et surtout réagir & agir pour qu'ils deviennent réalités, et ce, chacun-e à notre niveau, tant individuel que collectif.

Un exemple simple d'action à vous suggérer, là, tout de suite?

Faites diffuser cet article, le lien de mon débat indiqué en début de cet article, & ce blog à votre entourage, restreint ou large.

Et n'oublions pas le philosophe Vauvenargues :

" Le sentiment de nos forces les augmente."

Et aussi & surtout, une citation que j'ai inventée qui devient maintenant la vôtre:

" Les grandes pensées viennent du coeur résonnant & raisonnant, les rendant alors encore plus fortes que le joug qui cherche en vain à les étouffer".

L'opinion sature et est enfin (r)éveillée.

Oui.

Faire évoluer l'entreprise fait évoluer la société, et réciproquement.

Réagissez. Réagissons. Agissons.

Enfin!

Bien à vous.

Anne Verron

Mots clés : Critique sociétale, A-Politique, Pouvoir et Pouvoirs, Lien social, Crise, Solutions, Justice, Responsabilité, RH, Entreprises, Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen, Oser, Innovation, Etre, Désinformation, Neutralité, Action collective, Oser, Innovation, Manifestation, Liberté

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ELLES Y VONT - CANAL DE L'OURCQ - AVRIL 2010




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