La complexité du monde face aux enjeux sociétaux n'est plus tabou, bâillonnée, appât au gain ou récupérable


La complexité du monde face aux enjeux sociétaux n'est plus tabou, bâillonnée, appât au gain ou récupérable

Cette réflexion n'est ni péremptoire, ni moralisatrice, je l'espère simplement éclairante pour les lecteurs. Elle a en effet été rédigée de manière totalement improvisée, inspirée et spontanée.

La colère ou l'indignation sont des émotions utiles à condition qu'elles ne nous aveuglent pas et nous permettent d'œuvrer pour un mieux

La complexité du monde, les pressions colossales des divers et multiples lobbies d'ailleurs souvent opposés entre eux s'exerçant sur les gouvernants, la pression de l'opinion excédée, et souvent à raison, qui peut vouloir ignorer ou ne pas comprendre, et à tort, toutes ces autres pressions exercées, les multiples interactions du Tout avec toutes et tous, les scandales, la corruption, les inégalités, les injustices, la pauvreté, les récupérations populistes de toutes ces réalités réécrites de façon (très) caricaturée, et pourtant si complexes à appréhender dans leurs évolutions, et les tentatives hideuses d'accaparer la détresse légitime qui s'ensuit de l'opinion, parfois ballottée et instrumentalisée à son propre insu et de manière abjecte, tant par l'extrême-droite que par l'extrême-gauche, qui n'ont, tout le monde le sait, pas de solutions pragmatiques, éthiques, démocrates, humanistes et pacifiques inscrites et prévues dans leurs programmes; et malgré tout la volonté du gouvernant et de ses équipes de servir au mieux l'intérêt général en ayant intégré ces contraintes, pièges et obstacles survenant de toutes parts m'amènent à penser que diriger et gérer un pays est sans nul doute la tâche la plus difficile à exercer pour ne pas dire quasi impossible.

Les récupérations, manipulations, pièges tendus, tous innombrables, parfois explicites, parfois subtils, rendent l'exercice encore plus périlleux

Expliquer mais sans tout dire car la survie de notre démocratie 
à tous les niveaux serait alors en jeu est devenu un enjeu crucial.

Entendre, comprendre et soulager/désamorcer la détresse et la colère de l'opinion est tout aussi indispensable.

Ignorer les provocations et intimidations des ennemis de la démocratie est plus qu'essentiel et à désamorcer sans cesse.

Au final, pour que le gouvernant et les équipes de tout pays démocratique tiennent bon le cap, ils se doivent d'être courageux mais aussi d'être autant empathiques qu'indifférents, selon les situations; à défaut le pays sombrera, et toute la population avec, même si celle-ci n'en a pas pleinement conscience.


L'opinion : postures à éviter et postures à encourager 

Mépriser, haïr, se sentir supérieur/non concerné ou être populiste, mouton, simpliste/complotiste sont du côté de l'opinion les deux postures à éviter, même si celles-ci peuvent être téléguidées et même encouragées par divers médias, tous bords confondus, sans scrupules, car affamés avant tout par des gains éditoriaux ou d'audimat.

Garder son bon sens, exercer son esprit critique et son libre arbitre, s'indigner si besoin mais sans être aveuglé pour autant, avoir compris l'immense difficulté qu'ont tout gouvernant et ses équipes pour diriger un pays démocratique digne de ce nom, et préférer la paix à la guerre, semble devoir être la feuille de route de tous les citoyens.

Allo, la Terre, entends-tu ?

L'humanité est décidément actuellement un sacré bordel mais l'humanité peut aussi devenir demain son propre rêve en devenant patiemment l'espèce vivante qui saura se sauver d'elle-même en révélant ce qu'elle a de plus beau et de plus profond en elle : son altruisme fécond, sa générosité lucide, son intelligence humaniste éclairée, et ce, pour le bien de tous irrigué par chacune et chacun, elle sauvera par là-même toutes les autres espèces vivantes et in extenso sauvera notre planète.

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