Une île par hasard devenue mon île, mon ancre

Une île donc et pas n'importe laquelle. Une île cachée, méconnue qui doit le rester pour qu'elle soit toujours aussi forte. Forte en puissance de beautés naturelles, forte en tendresse de ses gens, forte en sa magie singulière qui fait qu'à chaque instant, on se sent connecté à soi, aux autres, aux éléments. Un symbole le triskel signifiant "entre terre, mer et feu" dit l'essentiel. En fait, je suis tombée profondément amoureuse de ses habitants au visage coupé à la hache et aux yeux des femmes si clairs même bruns. De la côte et la petite mer. De la nonchalance non paresse mais goût de l'instant. De la complicité qui est davantage : là-bas, le mot fraternité prend tout son sens. Même si de passage, et sachant qu'en tout lieu, surtout insulaire, on sait tout sur tous, je sais qu'il existe là-bas des coeurs hauts perchés, des solitudes, des joies, des destins, des attachements plus forts que le sang, que la mer : ce sont ceux de ses habitants. Ils savent aimer sans juger et donner sans reprendre. Je lance ici un appel à ceux et celles qui ont mon adresse de blog : contactez moi,je veux vous revoir toutes, tous et tout. Ici, le soleil entre à flots par ma fenêtre sur mon parquet; et j'imagine qu'en me penchant, je verrai le ponton : mon île,  je t'ai dans la peau. Paris, je t'aime. En fait, tout ça, c'est la vie qui vit. J'ai de la chance, je crois et j'en suis consciente. Et vous, vous êtes lucide avec le regard clair même brun ?

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