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Le journal "Les Echos" donne la parole à de nombreux DRH qui, à l'unanimité, mettent en priorité numéro un la motivation des salariés qui chute, suite à la crise et aux mauvaises conditions de travail. Leurs plans d'actions pour la maintenir ou l'augmenter, garantes de leur CA aussi au final, sont encore par trop traditionnels mais bonne nouvelle, la prise de conscience de enfin "donner du sens" au travail commence réellement à poindre chez tous. A suivre.

Le site keljob.com apporte un éclairage fort instructif sur le climat social des entreprises en France. En effet, "selon une enquête SHL / Top Management France/Net Iris, plus d'un actif sur deux attend la reprise du marché de l'emploi pour quitter son employeur. En cause, un management bancal et une rémunération à revoir. Si 56% des salariés interrogés manifestent aujourd'hui leur désir d'ailleurs et attendent de pied ferme la reprise, plus d'un dirigeant sur deux (53%) a parfaitement conscience de ce fait. La bataille semble jouée, l'accord déjà entériné dans les esprits. Selon l'enquête SHL / Top Management France/Net Iris, l'argument majeur qui pousserait un employé à quitter son entreprise est la promesse d'une meilleure rémunération (48.2%). Viennent ensuite le désir d'équilibre vie professionnelle et vie privée (36.2%). La volonté d'entreprendre pousserait, elle, 30.7% des salariés à quitter leur emploi." Les temps changent, les mentalités évoluent. Chiffres à l'appui, il est clair qu'une rémunération équitable ne suffit plus : les salariés comme les managers et les dirigeants veulent du sens. Vous voulez encore des chiffres qui en disent long sur l'urgence d'un modèle d'entreprise de coopération basée sur des pratiques managériales s'appuyant enfin sur la fameuse reconnaissance non monétaire, complémentaire d'un revenu équitable, pilier du modèle que je propose, en voilà : " Quand 61.5% des managers sondés se considèrent à l'écoute de leurs collaborateurs, 60% des salariés concernés indiquent au contraire que leur entreprise n'est peu, pas, ou pas du tout investie dans leur épanouissement personnel." Les pratiques professionnelles rénovées et innovantes ne sont pas un effet de mode : elles sont historiquement car culturellement attendues, et ce n'est qu'un début. Action!

Sans lien direct avec la conduite du changement dans l'entreprise et l'humanisme contemporain, je publie juste un billet sur le décès de Miep Gies, le 11 janvier 2010 alors âgée de 100 ans. Cette femme aida Anne Frank et sa famille à survivre lors des persécutions nazies lors de la 2nde guerre mondiale. C'est aussi elle qui "sauva" le journal d'Anne Frank, édité & publié ensuite en 70 langues. Cliquez ici pour lire l'hommage.

Le portail d'information des ressources humaines myrhline.com présente de manière innovante et sortant des sentiers battus le portrait de Daniel Mazzoleni, DRH très expérimenté d'un grand groupe. Ce dirigeant apporte une contribution trés éclairée sur les RH en général. Sa vision de la fonction est claire, d'autant plus crédible qu'issue de sa pratique : " Il faudra aller au-delà du simple accompagnement ou alignement par rapport à la stratégie. Se mettre au niveau de la responsabilité sociale des entreprises et des organisations pour donner vraiment du sens car beaucoup d’entreprises, dixit un chasseur de tête, n’ont plus d’âme. (...) C’est un retour vers l’humain qu’il nous faut opérer. Par exemple, il ne faudra pas hésiter à modifier l’organisation par rapport aux individus. J’y crois beaucoup." Un DRH parmi tant d'autres ?! En tout cas, un DRH visionnaire, assurément. Pour découvrir le portail myrhline.com, cliquez ici.

Je publie ci-dessous un excellent article du quotidien devenu incontournable, le journal Le Monde, incontournable par sa neutralité et par sa prise de recul théorique. Cet article donne la parole à des experts pour mieux comprendre comment l'entreprise d'aujourd'hui n'est plus adaptée et vers quel type de modèle d'entreprise doit-on tendre.Selon eux, les entreprises ont un rôle crucial à jouer dans notre société et pas qu'économiquement. En effet, elles représentent les plus grandes organisations collectives de transformation et de création de valeurs économiques et sociales, influençant la vie de millions d'individus. Aujourd'hui, la régulation de la gouvernance de ces organisations par le seul droit des sociétés, qui ne détermine que les relations et pouvoirs des associés actionnaires, ne reflète plus leur réalité complexe.En lieu et place, des chercheurs en gestion proposent le statut d'"entreprise de progrès collectif". Pour eux, "les crises actuelles de l'entreprise ne doivent pas être imputées au "capitalisme" ou au "libéralisme", mais plutôt à l'absence de modèle de l'entreprise. Les sociétés anonymes sont des inventions de la pratique, légitimes (...) et très efficaces. Mais cela ne permet pas d'avancer qu'elles constituent le seul modèle de l'entreprise. J'en propose un autre, fondé sur de nouvelles pratiques managériales basées sur la reconnaissance non monétaire, faisant du rapport entreprises/salariés un rapport gagnants/gagnants.

"Un coup de gueule". Le mien. Le vôtre. Lisez attentivement, voire relisez l'article que j'ai déjà posté sur Viadéo récemment : une réflexion un brin provoc pour un électrochoc salvateur. Le monde est entre les mains de chacun-e d'entre nous. Quel que soit notre statut social, nos origines, nos préférences politiques, nos soucis, nos chances, notre situation matérielle. On PEUT vraiment à tous niveaux, individuels comme collectifs, réagir et agir pour un monde, une réalité qui NOUS ressemble et NOUS rassemble. Oui, le coeur et la raison réconciliés sont à votre portée pour être ce que nous sommes toutes et tous : des êtres humains. Ce n'est pas un discours béni oui oui ou à la guimauve. J'ai des arguments, solides, irréfutables. Et vous en avez aussi tant d'autres qui vont dans le même sens.OSEZ rester vous-même à titre individuel en pensant aussi collectif. Car on est tous dans le même bateau.

J'ai découvert le website "Place publique, le site des initatives citoyennes" via l'un de mes précieux contacts Viadéo au travers d'un article fort instructif que vous pourrez découvrir ci-dessous. 78% des Français, et 87% tous pays confondus, préfèrent travailler dans une entreprise "éthique et socialement responsable", autrement dit en traduisant, pour une entreprise où l'humain a enfin toute sa place et n'est plus bafoué. 36% des Français se disent même prêts à gagner moins pour vivre mieux dans une entreprise qui aurait intégré cette dimension éthique, gage d'épanouissement personnel et donc professionnel. Soyons cependant vigilants : la RSE ou une dimension éthique affichée dans une entreprise doit pour attirer et fidéliser son personnel sur ses dites valeurs éthiques les mettre vraiment en pratique, au quotidien, pour chacun (e) et non se gargariser d'une jolie charte certes dans l'air du temps mais charte_vitrine si elle ne met pas en place des actions et un management innovants, réellement engageants.La population est demandeuse mais pas dupe. Les temps changent et les mentalités évoluent. Aux entreprises de s'adapter, d'oser aussi. Vraiment.

Le journal "Les Echos" donne la parole au sociologue Michel Lallement qui, comme en "écho" à mon précédent billet, donne des éléments d'explication sur la souffrance au travail et qui, aussi et surtout, sans alarmisme mais réalisme, lance un véritable signe d'alerte. A lire pour réagir et agir.