La tendance dominante au travail est l'exigence d'une véritable éthique et non pas une éthique de vitrine




La tendance dominante au travail est l'exigence d'une véritable éthique et non pas d'une éthique de vitrine



La tendance chez les cadres et les jeunes est l’exigence d’une véritable éthique chez leurs employeurs et non pas une éthique de vitrine comme ça a souvent été le cas jusqu’à maintenant, et en effet les lignes bougent par exemple chez Danone, et aussi une exigence de sens donné à leur travail. 

Se référer également aux travaux de Victor Waknine sur l’IBET, indice de bien-être au travail qui croise tous les paramètres de toutes les entreprises pour arriver à un score de bien-être ou de qualité de vie au travail. 

Ses travaux ont commencé bien avant que tout cela soit à la mode. Cliquez sur ce lien à toutes fins utiles https://www.mozartconsulting.eu/

On a toujours dit qu’on était à un carrefour déterminant pour l’Humanité, en caricaturant soit elle meurt et la planète survivra sans nous; soit il y a un déclic collectif de masse que les puissants ne pourront que suivre et certains l’encouragent déjà, et l’humanité est sauvée tout comme la planète. 

Je crois qu’on tend vers la seconde et meilleure option. 

Voici les travaux de Victor Waknine qui est un pionnier en RH et qui a inventé l’IBET. : https://www.mozartconsulting.eu/2019/10/30/ibet-etude-sectorielle-2019/ 

Pour l’anecdote, nous nous étions rencontrés en 2010, suite à nos thématiques communes, et il me voyait très bien travailler comme Directrice chargée de la qualité de vie au travail dans un grand groupe :) 

C’était bien avant que le terme de QVT (Qualité de Vie au Travail) et CHO ( Chief Happiness Officor = en français Responsable de la QVT) ne deviennent très à la mode partout dès 2014. 

Les CHO sont très critiqués et à raison c

Car ils ne proposent en caricaturant que des baby-foots au travail, des corbeilles de fruits, etc bref des pansements sur le mal être profond des salariés. 

Les salariés sont quasi tous en souffrance réelle et les burn out sont innombrables. Le monde de l’entreprise l’a intégré depuis peu pour de vrai et se penche sur la question : on aboutit en général et à l’unanimité que le seul profit ou le seul salaire ne suffit absolument plus pour attirer de nouveaux salariés nettement plus exigeants ou bien pour fidéliser les salariés en interne et éviter qu’ils partent vers une concurrence plus agréable à vivre avec salaire équivalent ou plus bas. 

La quête de sens au travail est devenue majeure depuis 7 à 8 ans partout pour les DG et les DRH qui se creusent du coup la tête

De nombreux cabinets et de nombreux coaches en tous genres sont alors apparus. 

Deux écoles : 

1. l’une dit que c’est au salarié de s’adapter aux contraintes de l’organisation, que c’est à l’aune de sa motivation et de ses soft skills ( en français = compétences douces qui sont toutes liées à la seule personnalité du salarié tels que aisance relationnelle, résilience, etc) 

2. L’autre école dit que c’est à l’organisation de réparer elle-même de l’intérieur ses propres dysfonctionnements et d’optimiser ses process pour que les salariés ne les subissent plus. Cette école voit juste.  

Les deux écoles et les business liés s’affrontent toujours actuellement. 

Et les salariés ne veulent plus être pris en otages par l’une ou l’autre. 

Beaucoup de reconversions professionnelles ont lieu et là aussi un vrai business est né. 

Pour faire bref, les solutions existent déjà voir l’IBET : le problème est toujours le même = comment gagner plus ? 

Certains experts “rusés”, dont moi pionnière en 2011, ont utilisé cette corde sensible du gain en argumentant auprès des DG qu’un climat social délétère freinait toute productivité et que l’entreprise devait se doter d’une politique QVT réelle et non pas en toc pour que l’entreprise ne meurt pas à court ou moyen terme. Voici ci-après l'article https://www.photographieshumanistesanneverron.com/2019/07/la-crise-nest-plus-seulement-economique.html publié également sur https://www.lesechos.fr/

Pour information, les hard skills sont les compétences dures telles qu’une spécialisation dans tel domaine, un diplôme, l’école d’origine, le nombre d’années d’expérience etc et ne suffisent plus pour être embauché et créer la différence. 

Le monde de l’entreprise est devenu dur. Et pour tous, quel que soit son positionnement en interne. 

Il devient vraiment urgent de reconsidérer l’importance du bien-être au travail pour tous et de revoir tous les process qui n’ont pas marché afin de stopper net la descente qui sinon sera catastrophique en termes de questions sanitaires, de santé, de productivité et de rentabilité pour les entreprises qui sont toutes concernées. 

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