"Et si en plus y'a personne" par Alain Souchon. Confiance argumentée en quelques mots, malgré tout. Visionnez son clip en cliquant ici.

Ah! Oui, ah! Chanson engagée qui souligne la noirceur de l'homme, hélas! dans sa volonté de s'en remettre aussi, mais pas que, à "?" en s'autodétruisant. Que fait-elle ici? Elle a toute sa place justement. Parce que "nous" sommes capables du pire comme du meilleur. Parce qu'une poignée parmi la multitude qui peuple notre planète a pu et peut encore dans de nombreux pays tout faire déraper. Parce que c'est justement une poignée non représentative d'un côté...et une multitude de l'autre. Multitude soumise et bêtifiée alors? Ou démunie, perdue, tant et tant qu'elle peut être soit suiveuse et influençable; soit meurtrie et victime impuissante. Quel constat en tirer? Moi qui comme tant d'autres croient en l'Humanité éclairée? Et bien. J'ai le courage de dire que j'y crois toujours. Car justement, le mot poignée dit tout. Car une minorité infime ne représente rien même si elle sait parfois être toute puissante. Car la masse n'est pas masse indistincte mais individus. Individus qui deviennent êtres humains, qui peuvent le devenir lorsque faim, soif, guerre, épidémies ne sont plus et qu'enfin éducation, non au sens strictement scolaire mais bien plus vaste, est possible, une qui soit juste et non colonialiste d'où qu'elle provienne, et que liberté soit réalité tangible autant que faire se peut. Zazie parle de château en Espagne, de mettre un autel_hôtel rue de la Paix. Je ne vous parle pas de la poignée mais d'une multitude. Une multitude d'êtres humains. Vous me suivez, là?! C'est plus que de l'espoir. C'est une réalité qui s'impose et qui s'imposera toujours. Dernière chose cruciale : la poignée. Méfions nous en, décelons là, dénonçons là. L'humain est herbe verte, la poignée est mauvaise herbe. Jardinons.

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