Greta Buysse, une grande photographe belge captant émotions et sacré au travers de la Femme, cliquez ici.

Alors cette artiste à part, comment l'ai-je découverte? Si méconnue en France, son neveu établi en France depuis 10 ans, Johan Struyve, pianiste interprète et compositeur, m'en a parlée et ouvert grande sa maison, là-bas, à Clamart, au milieu des vignes de son paradis bricolé qui lui ressemble tant, à deux pas de ma maison d'enfance. Ses mains voletant sur son piano à queue en noyer dans la nuit qui tombe, assise dans un sofa improvisé, j'ai enfin vu les oeuvres de la dame. Toutes ses femmes m'ont fascinée, et non morbidement mais dans le souffle premier de la vie. Outre l'émotion retenue transparaissant par les poses de ses modèles nues qui signifient toujours, autour des thèmes éternels de l'Eros et du Thanatos, et son attachement à la photographie argentique dont je sais qu'elle suit en perfectionniste passionnée chaque étape elle-même et rien qu'à elle toute seule, c'est l'aura qui se dégage de chacune de ses photographies qui m'a émue. Moi, je capte la vie et son cortège d'émotions en fixant des instants saisis de gens, situations ou atmosphères. Elle, elle la recompose grâce à une mise en scène très poussée et exigeante. Eloignées nous sommes, ne serait-ce que par son talent bien plus grand, oui. Mais, je crois, proches, outre Johan, par le seul mystère jamais dévoilé, si banale mais jamais percée encore à l'unanimité : la Vie. Et l'Origine. Et l'Après.

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